Conseil Retraite : Foire Aux Questions

Tout type de coaching trouve son utilité dans l’assistance à la personne en vue de faciliter la vie. Ainsi, si vous éprouvez des difficultés à trouver la meilleure activité pour votre reconversion ou si vous vous sentez désemparé face au changement de situation, faire appel à un coach est une solution efficace. Il faut néanmoins prendre quelques mesures de prévention en vérifiant les diplômes et les références d’un coach que vous aurez trouvé.

Le profil le plus courant d’un futur retraité qui fait appel à un coach est un cadre qui n’a pas pris le temps de se préparer durant sa vie active. Ce sont également des indépendants (artisans, entrepreneurs ou TNS) qui ne souhaitent pas affronter cette période sans un soutien adapté. Mais dès que vous vous sentez perdu dans les méandres de l’administration ou dans votre vie tout simplement, un coach peut être utile.

Durant tout le programme, votre coach est à votre écoute, en toute bienveillance et confidentialité, et s’engage à vous respecter et à vous donner de façon transparente du retour à chaque fois que vous le demanderez.
Il vous apporte du recul, un regard extérieur, de l’information, des nouvelles idées, stratégies et tactiques, de l’expertise.
Le coach est quelqu’un pour qui vous êtes important mais il reste dans son rôle de « mentor », de « guide », de soutien ; il ne prend pas de décision à votre place.
Le coach a pour objectif de motiver son client afin qu’il soit capable de conduire seul sa vie et ses projets vers l’accomplissement. Le client porte la responsabilité des résultats obtenus durant le programme. Comme le disait William Henley dans Invictus « je suis le maître de mon destin »

Au Vème siècle avant J.-C., Socrate peut être reconnu comme le père du coaching il passait une grande partie de son temps dans les rues d’Athènes à questionner les habitants, solliciter leur raisonnement pour tenter de les faire évoluer vers plus de connaissance de soi et de sagesse. Selon Socrate, le coaching serait « l’art d’aider une personne à trouver ses propres solutions ».​

Ce que Socrate lut sur le fronton du temple de Delphes, le marquaprofondément et influença toute sa vie : « Connais-toi toi-même»

Le mot coaching est apparu en France au milieu des années 1990.

Il s’agit d’un travail de questionnement, de cocréation qui vous met au centre de la réflexion et de l’action.

Le coaching personnel est une pratique fondée sur :

•  Le questionnement
•  L’écoute active et la reformulation
•  Le retour positif
• Un cadre confidentiel
•  La prise de conscience
•  La considération positive inconditionnelle

Mais aussi, 

• Un accompagnement : technique et psychologique, individuel ou de groupe, qui varie en fonction des besoins et de la demande de la personne qui est accompagnée (coachée)

• Une démarche partenariale entre le coach et le coaché qui s’effectue en co-responsabilité.
• Un cadre confidentiel assurant la protection, facilitant la permission pour révéler la puissance.
• Une approche : orientée « ressource » et « solution ». Elle est basée sur un axe présent-futur.
• Une démarche structurée : elle vise un résultat, que le coaché obtient à la suite de la mise en place d’un plan d’actions. Elle permet au coaché d’atteindre son ou ses objectif(s).

La grande différence entre l’approche « psy » et l’approche coaching réside dans l’axe temporel sur lequel on travaille.

Un accompagnement « psy »  se fait sur un axe passé-présent. On va chercher dans le passé les causes des problèmes qui se posent aujourd’hui.

Un coaching se fait sur un axe présent-futur. On cherche les points dans notre vie actuelle qui pourraient poser des blocages dans l’atteinte de l’objectif fixé. Le coaching n’est pas une thérapie. La thérapie cherche à réparer un symptôme (ou une souffrance) qui témoigne de la présence d’un dysfonctionnement en lien avec des événements du passé. Elle en recherche la source. Le coaching est un mouvement fondamentalement orienté futur qui peut être utilisé parallèlement à un travail de psychothérapie mais il ne saurait s’y substituer.

Le coach n’est en aucun cas formé pour proposer des thérapies.

Un coach professionnel a suivi un parcours de formation spécifique et certifiante reconnue par l’Etat, il est rattaché à un Code de Déontologie dans une fédération professionnelle, il a un espace de supervision pour revisiter sa pratique et ses cas, un espace de développement personnel et suit une formation continue chaque année. Comme pour toute activité, L’amateur sait ce qu’il faut faire, le professionnel sait ce qu’il ne faut pas faire.

L’accompagnement de coaching que je propose suit un processus spécifique, sur une dizaine de séances soit environ 6 mois. Dans l’idéal, il faut compter 2 séances par mois.

Le coaching prend fin lorsque votre objectif est atteint. Une séance de clôture marque la fin du processus de coaching. En cours de séances, il n’est pas rare que mes coachés se découvrent un nouvel objectif.

De plus en plus de gens sont à la retraite. En 2050, ce sera même un français sur 3 qui aura plus de 60 ans. Et surtout, les gens qui arrivent à la retraite aujourd’hui ont des envies bien plus variées que ceux qui arrivaient à la retraite il y a encore quelques années. Pourtant la société a toujours tendance à mettre tous les retraité(e)s dans le même panier en confondant l’activation des droits à la retraite et la fin d’activité.

Et le coaching est un accompagnement efficace pour préparer votre fin de carrière afin de :

Prendre conscience de ce qui va changer dans votre vie

La fin de vie professionnelle fait partie des grandes transitions rencontrées au cours de notre vie. Comme toute transition de vie, celle-ci amène son lot de mouvements et de changements et d’incertitudes.
Pour avancer, il est nécessaire d’être conscient·e de ce qui va changer dans votre quotidien.  Votre entourage, votre environnement, votre budget, votre santé, ou encore vos envies : tous ces facteurs vont évoluer. Et vous poser les bonnes questions sur ces aspects est clé pour aborder la suite plus sereinement. 

Partager vos questionnements et vous rassurer

Face à toutes ces interrogations, se préparer seul·e peut relever du parcours du combattant. Vous nourrir des expériences des autres apparaît comme très utile pour vous projeter dans cette nouvelle étape de vie et vous sentir épaulé·e. Effectivement, c’est en prenant du recul sur votre réflexion que vous aurez toutes les cartes en main pour déterminer en conscience la suite à donner à votre parcours.

Faire le point sur votre vie professionnelle

Quand on a le nez dans le guidon au quotidien, ce n’est pas évident d’y voir très clair sur la suite. Réfléchir à votre fin de carrière est l’occasion de prendre de la hauteur sur toutes vos années de vie professionnelle, explorer vos limites, écouter vos aspirations profondes et challenger vos certitudes. 

C’est important de comprendre ce que vous apporte votre travail pour savoir comment le retrouver ensuite dans de nouveaux projets que vous allez entreprendre à la retraite. De même, vous interroger sur ce qui a pu vous rendre fier·e ou vous mettre en colère au niveau pro est un bon moyen pour commencer à tourner la page en douceur. 

Réfléchir à ce qui vous fait vraiment envie

Préparer votre fin de carrière est le moment idéal pour vous recentrer sur vous. En prenant du recul sur ce qui vous est essentiel et vous donne envie, vous pourrez définir vos sources d’épanouissement personnel.  Par exemple, pour commencer à faire le tri dans vos idées, vous pouvez vous demander “qu’est-ce que j’ai envie de continuer ou d’arrêter dans les prochains mois ?” 

Transformer vos envies, vos aspirations en projets concrets

Réfléchir à ce nouveau moment de vie, c’est également vous donner la possibilité de structurer vos pensées pour dessiner des premières idées de projets.

Comment ? En croisant vos besoins et envies. Puis pour donner vie à ces projets, vous pourrez déterminer les premières actions à mener ainsi que l’allure à laquelle vous voulez avancer pour chacun d’eux.

Les partenaires sociaux gestionnaires de l’Agirc-Arrco ont confirmé jeudi 6 octobre 2022 ce que disaient les partenaires sociaux: la revalorisation annuelle des pensions complémentaire sera de 5,12%. Une décision validée lors du conseil d’administration du régime de retraite. Les nouveaux montants seront appliqués sur les pensions au 1er novembre 2022.

« Pour pouvoir maintenir dans la durée l’équilibre du régime, le fondement de la retraite par répartition, les retraites versées évoluent en cohérence avec l’évolution des salaires tout en respectant la règle d’or d’avoir à tout moment en réserve, au moins six mois de versement de pensions durant 15 ans« , a rappelé Brigitte Pisa, la vice-présidente de l’Agirc-Arrco. « Tout cela pour garantir le paiement des retraites à chaque génération sans peser sur les générations futures et donc sans jamais avoir recours à la dette« .

Les femmes liquident leurs droits à la retraite en moyenne 7 mois après les hommes. En 2020, les hommes partaient en moyenne à la retraite à 62 ans et les femmes à 62 ans et 7 mois. Pourquoi ? Les femmes ayant plus fréquemment que les hommes des interruptions de carrière (congé maternité et congé parental) ou recours au temps partiel, elles atteignent bien souvent le taux plein nécessaire pour le calcul de leur retraite plus tardivement.

L’âge idéal souhaité

Pour les jeunes retraités, l’âge idéal pour partir en retraite est de 61 ans (selon une étude publiée par la Drees, le service statistique du ministère des Solidarités)

Les nouveaux inactifs sont notamment animés par le désir de profiter de leur retraite le plus longtemps possible, selon une étude publiée mercredi. Les personnes qui prolongent leur activité au-delà de l’âge minimum possible le font très souvent pour des raisons financières.

Les principaux motifs de départ cités n’ont en revanche pas changé : profiter de la retraite le plus longtemps possible (pour 81 % des personnes), avoir atteint l’âge légal minimal de départ (78 %) et bénéficier du taux plein (68 %).

Les nouveaux retraités sont 65 % à déclarer être partis à l’âge qu’ils souhaitaient. Près de trois personnes sur quatre indiquent être parties « dès que cela a été possible ».

Quel soutien par l’entreprise du futur retraité ?

51% des salarié(e)s en fin de carrière ne se sentent « pas du tout » soutenu(e)s par leur employeur sur les sujets liés à la retraite. En les accompagnant dans cette étape importante de leur vie, vous contribuerez à maintenir la confiance de vos collaborateurs.

Quand réfléchit-on à sa retraite ?

25% des salarié(e)s commencent à réfléchir à leur retraite seulement dans les 6 derniers mois qui précèdent leur départ. En accompagnant la transition et en brisant le tabou autour de la retraite, vous vous assurez d’avoir toutes les clés pour anticiper ces départs.